Daltonien, il a enfin trouvé des lunettes qui lui font voir « la vie en rose »

Diagnostiqué daltonien « sévère » à l’âge de 5 ans, Bruno Fargnoli a attendu ses 29 ans pour trouver des lunettes adaptées. Depuis, il confie au Progrès ne plus les quitter : « Ça m’a changé la vie. Maintenant, je vois la vie en rose. Je suis plus joyeux »

Pour en savoir plus, nous avons contacté le fabricant de verres Lesa. Implantée en région parisienne, la société française qui existe depuis 40 ans est dirigée par Aurélien Bedler. Il explique : « On ne peut pas dire que les verres teintés permettent aux daltoniens de voir les couleurs comme une personne lambda. En revanche, ils leur permettent d’interpréter des couleurs qu’ils ne voyaient pas avant ».

Autrement dit, « on modifie leur perception des couleurs et ils interprètent cela comme une nouvelle vision des couleurs ». De nombreux tests pour trouver le « bon compromis » Ces verres fonctionnent surtout pour ceux qui ont du mal avec le rouge et le vert : « Ils mettent en évidence le côté rouge et enlèvent la couleur verte. Sur le spectre lumineux, on peut discriminer ces deux couleurs. C’est plus compliqué pour le jaune et le bleu ». Comme l’affirme Bruno Fargnoli, « chaque personne a son daltonisme ».

C’est la raison pour laquelle de nombreux tests sont nécessaires. « Il faut tester pas moins de 16 teintes pour trouver un bon compromis », ajoute Aurélien Bodler qui a lancé la production de verres pour daltoniens il y a « deux, trois ans » seulement.

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