GROUPE ONE - Trait d'Union Novembre 2018

ÉDITO - Par Fabrice Martinez

JE VOUS PRÉSENTE GÉO !

Je vous le présente, mais vous le connaissez déjà !

Géo est un jeune quadra. Il vient de s’installer dans votre ville, et n’y connait encore personne. Il n’a pas ses habitudes, mais cela ne va pas tarder. Chaque semaine, il passe du temps en ville, et a déjà repéré cette pâtisserie a la vitrine bien appétissante, ce coiffeur à la devanture avenante, ce fleuriste aux compositions colorées… bref, il commence à sélectionner ses commerçants. Ceux chez qui il aura envie d’aller et de retourner, et de prendre ses habitudes !

Comme tout jeune quadra, Géo a constaté qu’il lui fallait allonger les bras pour lire correctement. Après les premiers cheveux blancs, la calvitie naissante, les kilos devenus plus durs à perdre, la presbytie s’est invitée dans son quotidien ! Alors Géo a consulté les pages jaunes, et cherché un ophtalmo à proximité de son lieu de travail, afin de pouvoir y aller pendant sa pause déjeuner. Diagnostic confirmé, il est presbyte, et son opthalmo lui a prescrit le port d’un équipement progressif.

Et là, c’est l’angoisse pour Géo ! Chez qui va-t-il acheter son équipement ? Il a déjà repéré que dans la rue principale de la ville, il n’y avait pas moins de 12 opticiens ! Des enseignes, des indépendants, des mutualistes ! Lequel d’entre eux saura le mieux l’accueillir, le conseiller et le guider dans ses premiers pas de jeune porteur ?

En fait, Géo a 2 façons de faire son choix. Soit il se dirige vers une enseigne connue du grand public, et qui s’est bâtie une notoriété à grand renfort de publicité, d’égérie célèbre, ou encore de matraquage radiophonique. Soit il se méfie de ces chaînes formatées, impersonnelles, trop vues, trop entendues, et va chercher un opticien « différent ».

Et là, comme il l’a fait pour son pâtissier, son coiffeur, son  fleuriste, Géo devra être interpelé par une devanture, une vitrine, une offre produit, bref, un « commerce » qui se différencie des autres. Un magasin ou il saura, dès le premier regard, qu’il pourra transformer son achat « contrainte », en achat « plaisir ». Il sera même prêt, si son « expérience client » est réellement bonne, à mettre la main à la poche, pour s’offrir les verres et la monture « premium », si bien argumentés par son opticien.